Ce site magnifique serait-il condamné à être détruit par le piétinement ? Ce bosquet d'yeuses naines prostrées (forêt de chênes verts nanifiés aux formes uniques et torturées) qui va jusqu'au rivage et constitue une formation remarquable unique, symbole du paysage unique allant de Jard sur mer jusqu'à la pointe du Payré, sera-t-il amené à disparaître ? Aidez-nous à demander le classement de ces formations uniques
La végétation de la dune de la Mine a mis des années à recoloniser le terrain. Menacée par par le piétinement, des décennies d'effort de protection de la dune risque d'être compromis.
Faudrait-il privilégier l'habitat dune grise, ou préserver l'habitat climacique des yeuses garant de la survie et de la protection de notre arrière-pays ?
Seul rempart protecteur contre le recul du trait de côte, les bosquets d'yeuses en adaptant leur forme aux éléments, résistent au vent et aux embruns.
Nous lutterons pour que la forêt littorale boisée ne soit pas détruite, pour conserver notre forêt littorale beauté et attrait du lieu :
Nous veillerons à ce l'objectif de maintien des boisements climaciques qui fait partie des objectifs définis par Natura2000, soit mis en œuvre.
Les hauts de falaise ravinés présentent l'aspect de certains endroits en direction du Payré, cette dégradation est pratiquement irréversible.
Les effets de quelques mois de piétinement, sur une zone vierge de passage, sont visibles sur les hauts de falaise.
Suite à notre signalement en avril 2021, l’accès Sud-Est de la mine, a été protégé, le cheminement qui laissait un accès à la falaise a été supprimé. Mais la végétation de la dune durement éprouvée pendant la saison dernière va-t-elle pouvoir se reconstituer ?
Les promeneurs soucieux de leur environnement aimeraient disposer d'un bac à marées afin de collecter leurs trouvailles polluantes
Alors que l'accès sud-est de la plage de la Mine arbore une pancarte flambant neuve où figurent deux rutilants bosquets de chênes verts, ceux-ci ont été rasés, privant haut de falaise de protection et laissant la faune désemparée.
Il s'agirait dans le cadre des opérations ENS (Espace Naturel Sensible Natura 2000) de revenir à un état antérieur à 1950, avec dunes mobiles et dunes grises, au dépend de la dune boisée pourtant fragilisée à cet endroit. Ne conviendrait-il pas de prendre en compte les changements climatiques et la montée des eaux en conservant les habitats existants adaptés ?
On peut apprécier au vu du diamètre de taille que l'yeuse naine prostrée n'est pas un jeune chêne vert. Les coupes effectuées en janvier 2022 ont été poursuivies et amplifiées en janvier 2023.
La faune désemparée cherche son habitat perdu.
Les coupes sont entassées pour boucher un accès voisin, constituant des déchets hautement inflammables.
Les ganivelles qui protègent la partie centrale de la dune sont enfouies dans le sable et de nouveau facilement enjambables, il est urgent de les renouveler avant l'été si nous ne voulons pas voir les dunes de nouveau envahies et piétinées pour pouvoir téléphoner avec un meilleur réseau, promener son chien, et autres activités humaines que nous vous laissons imaginer...
Du côté de l'accès principal, les ganivelles existantes ont été arrachées à divers endroits, créant de nouveaux chemins de piétinement sur les hauts de falaise, risquant de compromettre la survie des magnifiques bosquets protecteurs d'yeuses prostrées, patrimoine unique du Site de la Pointe du Payré à Jard sur mer.
La forêt est le poumon de la terre, elle absorbe le gaz carbonique, limite les effets de serre et nous fournit une énergie abondante, locale et peu couteuse. Protégeons-la, elle est garante de notre survie !
Par endroit, elle n'est déjà plus qu'une étroite bande menacée de disparition
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